Santiago, “Noche de Gigantes”, show TV

juillet 1983

Le show télévisé :

Quelques jours à Santiago pour une émission de télévision, sur le Canal de l’Université catholique. Tournage très professionnel ; on nous demande le scénario détaillé, les séquences, nos propositions de plans pour la prise de vues. Après le travail, satisfaction générale sur le plateau pour une bonne réussite commune. Nous réalisons aussi un effet spécial : la disparition d’un présentateur vedette. 

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Avec le présentateur télé – photo de la chaine TV

Travail attentionné, vraie collaboration. A cette époque, beaucoup de productions européennes enregistrent du premier coup, pas de temps pour retravailler, tout est moins important que l’enregistrement du play-back d’un chanteur dans le vent.

Les clefs de la ville nous sont remises et en fin de saison, nous sommes désignés le meilleur numéro de l’année.

Omar Pasha est aussi apparu dans de nombreuses émissions TV dans de multiples pays d’Europe et sur d’autres continents : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse et aussi au Chili, au Japon (à plusieurs reprises dans tous ces pays) ainsi qu’aux États-Unis et en Indonésie.

Ce que nous avons vu :

Pinochet est au pouvoir. Nous avons les yeux grands ouverts et sur les lèvres plein de questions que nous n’osons pas trop poser.

Notre producteur chilien est un guide merveilleux autant qu’un magicien émérite et Président d’Honneur de l’association des Illusionistes Chiliens. C’est Enrique Gonzales Ylabaca, un proche ami. Il nous montre sa ville, nous pouvons même entrer dans la cour du Palais Présidentiel de La Moneda. Nous longeons le Parlement, fermé depuis la chute de Salvador Allende, grilles closes et herbes folles dans le jardin.

Dans le centre ville, beaux immeubles aux immenses portails revêtus de cuivre et astiqués quotidiennement, rues commerçantes et piétonnières.

Par moments, de nombreux vendeurs à la sauvette, avec des objets dérisoires à vendre, sur une toile étendue au sol : de l’élastique, du fil, des épingles doubles, des blisters de médicaments hors de leur boite. A peine la police montre t’elle le nez que tous disparaissent.

Police très présente, couvre-feu la nuit.