juin 2013
Sommaire : Le spectacle / Nos impressions / … et des photographies
Le spectacle : Le spectacle, produit par Tango Production et Showspace, correspond parfaitement aux termes de la publicité et fascine le public : “90 minutes da Waouh garantis ! 9 numéros internationaux à couper le souffle.”
lire plus ci-dessous
Omar Pasha annoncé en première page du journal “The Hindu”, 14.06.2013
À l’affiche du théâtre de l’Académie de Musique, en plus de Omar Pasha :
Sanddornbalance : équilibre de multiples branches superposées, de Suisse
White Gothic : acrobatie et main à main, d’Ukraine
Pavel Yuskevitch : jongleur, de Russie
Valérie Laplante : roue Cyr, du Canada
Donovan Jones & Rebecca Peache : duo acrobatique et aérien – 2 numéros – du Royaume-Uni
Thomas Baratin : laser, de France
Erik Ivarsson : monocycles, de Suède
Le public attentif et enthousiaste est captivé par le conte du Pasha et par ses effets magiques. Avec plaisir et émotion, Louis ressent profondément les réactions du merveilleux public indien.
Après les représentations, certains spectateurs souhaitent parler avec Louis. Le directeur artistique les conduit en coulisses. Ils devisent en anglais ou grâce aux traductions du directeur. Notamment, une mère et sa fillette sont particulièrement ravies : “Vous avez donné un mois de beaux rêves à ma fille !”
lire plus ci-dessous
Oeuvre à la façade du théâtre de l’Académie de Musique de Chennaï
Après chaque représentation, les producteurs offrent aux spectateurs deux moyens pour manifester leurs réactions :
- écrire avec des feutres sur d’immenses panneaux blancs,
- faire sonner des cloches suspendues à chacune des sorties s’il ont aimé le spectacle.
À l’issue de chaque spectacle, des gens s’agglutinent pour écrire sur les panneaux et les cloches tintent longuement.
lire plus ci-dessous
Panneau avec des commentaires du public inscrits après les spectacles
lire plus ci-dessous
Détail des panneaux blancs : “L’illusion est le meilleur” – “Super numéros illusion et équilibristes sont géniaux”
Nos impressions : Il y a des pays qui enflamment l’imagination. Évoquant l’Inde, viennent à l’esprit des sites prestigieux, des évènements historiques majeurs, des personnages réels ou de légende, des foules gigantesques et d’anciens modes de vie coexistant avec des technologies contemporaines de pointe.
Nous atterrissons à Chennaï. Montage du matériel et mise en place, répétitions et … 3 représentations par jour. Que pouvons-nous voir de Chennaï (la métropole autrefois nommée Madras, capitale de l’état du Tamil Nadu ?) Il ne reste aucun temps pour des visites touristiques. Ce que nous voyons se limite aux scènes de rues entre notre hôtel et le beau théâtre de l’Académie de Musique.
En 2013, la population de Chennai est de plus de 7 millions de personnes, dont surtout des Tamouls. Trois ans plus tard, il y a 8,2 millions d’habitants … C’est la quatrième plus grande ville de l’Inde.
Chaque matin et chaque soir, dans le minibus de la production, nous progressons dans les encombrements en pleines heures d’affluence. Sans cesse, des foules vêtues tout autant de façon traditionnelle que de vêtements à l’occidentale. Toujours plus de gens émergent des ruelles latérales pour rejoindre la multitude.
lire plus ci-dessous
Dans la circulation, sur notre trajet pour le théâtre
Dans la cohue, des enfants vont à l’école impeccablement vêtus, les garçons d’uniformes, les filles de robes et tabliers propres et repassés, de beaux rubans dans les cheveux.
De longues files d’attente s’étirent aux arrêts d’autobus. De maigres vaches errent dans la foule à la recherche de quelque improbable herbe à brouter dans cet immense développement urbain. Ce ne sont pas des vaches sacrées, nous a t’on expliqué, et leurs propriétaires sauront où les retrouver plus tard.
Les rues et avenues sont bordées d’immeubles de toutes sortes : de petits temples, des églises, des immeubles de bureaux aussi bien à destination des petites entreprises que de grandes compagnies internationales. À noter, de nombreuses cliniques ophtalmologiques. Des murs font écran à de riches propriétés et aussi à des terrains désaffectés.
lire plus ci-dessous
Immeuble de bureaux
Toutes sortes de véhicules tentent de circuler, depuis les modèles du dernier cri jusqu’à des charrettes antédiluviennes avec des chargements abracadabrants. Des familles entières chevauchent des motos ou des scooters tentant de se frayer un chemin vers leur destination. Drapés dans quelque étoffe inattendue, des motards se protègent comme ils peuvent de la chaleur; en fait c’est une vraie fournaise.
lire plus ci-dessous
En scooter, dans la circulation, une femme tente de se protéger de la fournaise
Les véhicules sont à touche-touche. Un automobiliste, encore plus pressé que les autres, se décale brusquement et tente de doubler en accélérant dans les files de circulation inverse. Mais il est vite bloqué, provoquant un bouchon de plus.
La poussière enveloppe tout et tous.
Arrivant au théâtre, nous sommes presque pris de vertige après ce maelstrom.
Voyez aussi nos informations, impressions et d’autres photos sur les pages de Coimbatore et Bangalore
Et voyez encore plus de photos sur ces trois villes dans la section GALERIE, cliquez : “Inde, 2013”.