Maracaibo, Festival mondial de la magie

juin 2002

De ville en ville, le climat évolue et nous allons vers la chaleur, avec des sommets à Maracaibo et son lac gigantesque, ancienne ville où flibustiers et pirates faisaient escale s’ils ne venaient pas franchement piller la cité. Mais rien ne subsiste de ce passé, si ce n’est, là aussi, un petit centre-ville historique que l’on réhabilite tant bien que mal, situé juste à côté du Théâtre Baralt, salle tout juste restaurée, de style art nouveau. C’est là que se produit le Festival Mondial de Magie.

Le marché guarijo à Los Filudos, vers lequel descendent, pour y faire leurs courses, les Indiens des environs et de la montagne, un marché populaire, nullement touristique. Oserons-nous prendre des photos ? Ce sont les grands rires et les poses amusées qui nous accueillent. On y vend et achète nourriture (légumes, bananes-fruits et bananes-légumes, etc) objets usuels tels que sandales dont les semelles sont taillées au couteau dans le caoutchouc de vieux pneus, etc.

Les villages lacustres de Sinamaïca se visitent en pirogue à moteur : maisons sur l’eau, construites le plus souvent en bois et palmes tressées, avec leurs minuscules jardins, très jeunes enfants qui plongent et jouent dans l’eau, hamacs partout, dans les maisons comme sous les auvents, pirogues (à la rame) qui ramènent les enfants de l’école et les femmes avec leurs courses. L’école et l’église sont aussi sur l’eau. Le long des rives de la lagune, des arbres gigantesques plongent dans l’eau leurs branches dont certaines se replantent et deviennent de nouvelles racines. Cela existe donc vraiment : comme dans les rêves et dans les documentaires ?

Pour des informations générales sur la tournée, voyez : Caracas, “Festival mondial de la magie”