décembre 1988
Nous travaillons aux Emirats Arabes Unis dans les deux capitales de Shardja et Abu Dhabi à l’occasion de foires commerciales mondiales, dans un spectacle de variétés et cirque.
Un spectacle sous chapiteau est offert aux innombrables visiteurs de ces foires. Le public est réparti en 3 zones : les femmes, en noir et voilées d’un côté, les hommes en djellabas blanches et keffiehs rouges et blancs de l’autre, et les familles avec enfants au fond.
Les spectateurs sont subjugués par la magie. Un bon nombre d’entre eux n‘est pas loin d’accorder un pouvoir surnaturel à Omar Pasha.
Une multitude d’impressions restent attachées à ce séjour dans les Emirats.
Le Golfe Persique aux eaux chaudes mais souillées par du pétrole brut dont il faut se nettoyer les pieds avec de l’essence après la baignade.
Des femmes voilées de noir conduisent de luxueux gros véhicules 4×4, contrairement à l’Arabie Saoudite voisine où elles n’ont pas le droit de conduire.
Les extraordinaires marchés aux poissons où les clients se pressent devant les étalages riches de variétés inouïes de poissons et fruits de mer.
Certains ports semblent d’un autre âge avec des embarcations surchargées de colis et ballots hétéroclites.
Les habitations construites sur le sable, les routes en plein désert, certaines bordées de kilomètres de tuyaux d’arrosage pour permettre la survie de plantations décoratives.
Les multiples ethnies des personnes employées dans le pays. Nous avons rencontré plus de 30 nationalités depuis les administrateurs occidentaux ou iraniens, jusqu’aux employés de banques pakistanais et aux jardiniers afghans.